Bienvenido

Depuis le 1 er octobre 2010

Une page s'est tournée, ma vie d'étudiante a pris fin.

A présent je prends mon envol et avant de me lancer dans la vie professionnelle quoi de mieux que de faire une "parenthèse utile"

mercredi 5 janvier 2011

Bilan sur la « mission humanitaire »

C’est très enrichissant de rencontrer et vivre dans une famille locale. Partager leur quotidien à travers les repas (découvrir la cuisine péruvienne) et passer du temps avec eux sur une matinée, un après-midi, une soirée, un week-end sont des moments uniques et inoubliables. C’est aussi l’occasion de se confier et d’en connaitre d’avantage sur leur histoire « intimité »
On devient un membre à part entière de la famille qui les unit et qui les nourrit d’humanité.

(Sven y Briana)

(Flori avec le chapeau de cuisto de Daisy)

(Fabian et sa cousine)

(la soeur de Flori avec sa fille)

(Fabian et son cousin dans la cours de son oncle)

J’ai vraiment eu beaucoup de chance, Flori la maman, Sven le papa, Fabian leur fils et Briana leur fille (sans oublier Daisy) forment vraiment une famille chaleureuse et donnent plein d’amour … je souhaite profiter de leur optimiste et  joie de vivre afin de la partager autour de moi à mes proches et ainsi commencer cette nouvelle année 2011 avec de l’enthousiasme et du courage. « Suerte »

Et Milles MERCI à tous mes internautes qui ont suivis mon récit qui se termine aujourd’hui.

 
(moi devant l'ordi qui tape mon récit pour le blog)

Sachez que je compte garder en relation avec ma famille du Pérou en leur envoyant régulièrement des courriers et colis suivant les événements. En espérant pouvoir y retourner fin 2012 et visiter par la même occasion l’Argentine ! ! !

Personnellement, voyager seul et loin ne me fait plus peur. Ainsi que prendre l’avion, préparer une valise, réserver un hôtel, trouver un restaurant…  
Mon niveau d’espagnol est forcément meilleur qu’à mon départ ! En tout cas, c’est un réel plaisir de parler cette langue latine. Mon niveau d’anglais n’a pas trop progressé mais j’ai peut-être moins d’appréhension à parler malgré mon accent très français !!!
J’ai gagné en autonomie et confiance en moi. J’ai su profiter du présent et dire OUI aux occasions qui se présentaient en partant à l’aventure, faisant des rencontres et me nourrissant des expériences de chacun.
Que du positif + + et une envie folle de repartir, seul, à plusieurs, en couple, avec ma sœur, des amies…


- Ne rêve pas ta vie / Vis tes rêves -

The End

mardi 4 janvier 2011

Retour sur la mission « Milles sourires »

Avec les dons récoltés lors de ma soirée de départ et de mon entourage :
J'ai pu améliorer le confort de la classe pour les enfants et la profesora en achetant une bibliothèque, un meuble TV et de rangement (vaisselle) ainsi que la kitchenette.


J'ai pu cuisiner des "goûter" comme les crêpes ou riz au lait... (car ils n'ont pas de cantine et quand il rentre le midi chez eux, ils n'ont pas forcément un vrai repas!!!)
A présent, ils peuvent avoir de l'eau chaude donc un lait chaud, un thé ou une assiette de riz (ou papas avec du thon à la tomate ou autres)
 


J'ai fait vivre l'esprit de Noël avec l'ensemble des décorations dans la classe...
Et surtout, j'ai donné beaucoup d'amour et d'attention à tous ces enfants et partager mes idées d'activités avec la profesora.
 

Personnellement, j’ai découvert l’univers de l’enseignement auprès des enfants de maternelle. J’ai su être patiente, j’ai pu observer leurs comportements et m’ouvrir à une nouvelle culture, un autre mode de vie. Je me suis sentie dans mon élément, avec les enfants « une grande passion »

Bilan à chaud de la mission d'écovolontariat

Il fait vraiment chaud en Amazonie et il y a pleins de moustiques LOL.

(sauf pour Sid la loutre qui vit dans l'eau...)

Dans une réserve, les volontaires sont toujours les bienvenues pour aider entre nourrir les animaux, nettoyer ou aménager les enclos et structures… mais être spécialisé dans un domaine apporte vraiment un plus. Moi, ça ma donné envie d’en savoir plus sur les « spiders monkey » qui m’ont passionné toute cette semaine par leur agilité et leur comportement avec l’homme. Cet échange lors d’un regard, d’une main tendue, d’un cri provocateur… plein d’amour !


Sinon, j’ai toujours aussi peur des serpents, même si je n’en ai pas vue de mes propres yeux ! J’ai moins d’appréhension sur l’univers de la jungle.


Une prise de conscience encore plus importante sur l’accès à l’eau et à l’électricité…
UN LUXE
(bébé tortue qui est relaché à la mer...)

(un Tapir qui veut te faire un bisou)

Puis se couper de temps en temps du monde « pas de TV, radio, téléphone, internet » c’est énergisant (à travers le soleil, le vent, l’eau, la terre) et nous rappel qu’avant tout nous sommes SEUL et que la vie est NATURELLEMENT belle.

- Une réappropriation du MOI et du JE -  



lundi 3 janvier 2011

Dimanche 19 et lundi 20 décembre

Dernières heures au Pérou - 24H de voyage m'attende pour rentrer ! ! !

9h du matin, j’ai le temps de revoir comment je vais m’organiser dans mes sacs et prendre une douche avant de prendre mon avion qui est à 14h. Elvira, une personne de l’association doit me rapporter ma grosse valise dans les alentours de 12h (espérons qu’elle ne sera pas en retard comme tous les Péruviens !). Le souci, c’est qu’il n’y a pas d’eau qui coule alors que je suis sous la douche ! ! ! Du coup la personne de l’hôtel me montre que je peux prendre ma douche mais dehors dans la cours, il suffit juste d’enfiler un maillot de bain. « Je me lave en pleine nature, si ça ce n’est pas la classe ! ! ! »

(J'ai l'impression d'être dans la pub Tahiti douche LOL)

Un dernier « au revoir » aux volontaires et je monte dans une mototaxi pour me rendre à l’aéroport. Je vais devoir passer à l’enregistrement des bagages, le passage que j’adore ! ! ! (surtout quand on a une valise qui pèse plusieurs kilos et un sac à dos bourré à fond…). Au comptoir, l’hôtesse me parle en anglais, mais je lui dis que je préfère en espagnol, elle demande donc si je suis là pour les vacances et j’en profite pour lui dire que je suis volontaire, que je suis triste de partir, que j’adore le Pérou, que je rentre pour Noël afin de passer les fêtes avec ma famille et que mon sac est remplis de cadeaux… Elle me tend mes billets d’embarquement jusqu’à Paris et m’indique que je récupérerais ma valise à Orly. « Pas de surpoids à payer, mon baratin à fonctionné, à suivre… » J’espère juste que ma valise ne va pas se perdre à Lima comme à l’aller.
(la boisson locale gazeuse)

14h14 heure locale, nous décollons direction Lima mais surprise, il y a une escale à Cusco où je reste dans l’avion le temps que d’autres passagers descendent ou montent. Je suis contente de revoir la vallée et ses montagnes…

15h45 deuxième décollage « j’ai les oreilles explosées », les hôtesses proposent un rafraîchissement, j’en profite pour prendre un verre d’Inca Kola (peut-être le dernier). Au bout d’une heure de vol nous atterrissons et ma deuxième angoisse de la journée se pointe : faut-il enregistrer mon sac ? Je reste au débarquement des valises pour vérifier que ma valise n’y soit pas ! C’est peut-être bon signe, je ne l’a vois pas… Attendons que mon vol soit affiché sur le tableau d’affichage pour me renseigner.

« Señorita Lauréline Six… » Mon nom résonne dans le hall de l’aéroport ! ! ! Le temps de réaliser, je me demande où je dois aller !!! Mon cœur bat vite, je me dirige vers les douaniers qui me disent de retourner au débarquement des valises. Dans ma tête, je m’imagine le pire, « mon sac, les sachets de thé au Coca, de la drogue, la prison… » Non, rien de tout cela, simplement je dois réenregistrer ma valise car je change de compagnie pour mon prochain vol. Je suis soulagée et à la fois ennuyée de repasser l’épreuve de la balance au comptoir. Alors je me dis que cette fois-ci, ça ne va pas passer, mais j’ai une chance de folie, la personne qui enregistre mon bagage est tellement occupée à discuter avec un collègue qu’elle expédie l’affaire en deux secondes et me demande rien. Quelle chance, finalement cette aéroport n’est pas autant maudis que je le pensais. J’ai du temps pour appeler la famille à Cusco – Calca, j’en profite car étant dans le même pays ce n’est pas couteux. Qui sont ravies de m'entendre au bout du fil...


Il est 21h30 le bolide s’avance sur la piste et je réalise que mon envol au Pérou se termine, c’est donc le cœur serré et les yeux pleins de larmes que je décolle et dis ADIOS à ce pays qui m’a accueillit les bras ouvert avec tant d’humanité.


Fin du voyage, c’est trop triste… heureusement je sais que mes proches m’attendent à Paris et à la maison et que je vais passer les fêtes de fin d’année en famille et entres amis.

(A suivre, mon bilan sur ces deux mois…)   

Samedi 18 décembre

Le réveil sonne à 6h car le bateau pour Puerto Maldonado part à 7h ! ! ! (Je suis obligée d’y passer la journée et la nuit car il n’y a pas de bateau le dimanche pour prendre mon avion.)
C’est l’heure de partir, les larmes me montent aux yeux, je fais un signe de la main pour faire un dernier adieu à ceux restés sur le camp pour le week-end. Face au vent, je profite de ces derniers instants sur le rio… c’est vraiment passé trop vite cette semaine. Je m’allonge sur le devant du bateau et fais mon dernier bain de soleil.

Nous arrivons en ville et posons nos affaires dans l’hôtel où on passera la nuit. Comme tout le monde, je vais me connecter pour prendre des nouvelles et confirmer mon vol pour Lima le lendemain à 14h. Puis je me pose dans sur une terrasse autour de la place de Armas pour prendre un refresco piña « jus d’ananas ». Juste pour vous embêter, je suis en tong, petit short et tee-shirt mais je suis consciente que dans + 24H je serais à Paris sous la neige ! ! !
Ici, il y a plus de motos que de voitures, et les chauffeurs avec des gilets jaunes sont des taxis. Les prix sont plus élevés (par exemple c’est 1sole à partir de 15 mins d’internet avec que à Calca pour ce prix on peut rester 1H). En me posant sur la place pour finir mon livre, je me retrouve à discuter avec un Péruvien qui habite cette ville depuis 4ans et qui vient de Lima, c’est dingue, je prends conscience que je peux tenir une discussion avec les locaux sans trop de difficultés !
(Puerto Maldonado)
(La fille du responsable avec sa copine = amigas péruanas)

 Après le déjeuner, je suis contente de retrouver le lit de l’hôtel pour une sieste « au frais ». A mon réveil nous allons faire un tour au marché, car les autres volontaires doivent trouver des cadeaux pour Noël. Avant d’aller diner, je saute sous la douche, il fait décidément trop lourd mais je ne me plein pas car dans quelques jours je dirais qu’il fait froid ! ! ! Après la pizzeria, nous allons boire des coups avant de se rendre à la boite de nuit où l’entrée est seulement à 5 soles (+/- 1,30€) la musique est comme je l’aime, vive les rythmes latinos…

(la troupe juste avant d'aller danser ! ! !)

samedi 1 janvier 2011

Vendredi 17 décembre

Dernier jour dans la réserve ! ! !
Petit déjeuner à 7h30 pour partir en mission à 8h. Je suis de nouveau avec Sam et Jack ainsi que Raul.
Munis de machettes, nous rentrons dans l’enclos des tapirs pour couper des branches, des arbres. Je me sens l’âme d’un bucheron et prends un plaisir fou à manipuler la machette ! ! ! En volant escalader l’enclos pour y sortir voici que mon pantalon se déchire et on peut apercevoir ma culotte…


Nous rentrons ensuite dans la cage des félins pour leur fabriquer des perchoirs. Puis c’est autour de la porte de la cage des « spider monkey » qu’il faut réparer. Mais un singe s’est échappé, il faut donc ruser pour qu’il revienne à l’intérieur, le mieux étant de l’ignorer.

Je retrouve les filles qui se sont posées aux hamacs, elles me proposent d’aller se rafraîchir dans le rio, moi toute seule, je n’aurais pas osé y mettre un pied, de peur de croiser un caïman. Mais quand on est en groupe, tout est possible, puis « plus on est fou, plus on rit » : je me lance à l’eau et fais du surplace tellement il y a de courant je m’accroche donc aux bateaux amarrer à la réserve.


Cette après-midi, c’est quartier libre, j’en profite donc pour aller prendre mes derniers photos. Je m’enfonce dans la forêt amazonienne, à la recherche de la plage des tortues, mais j’ai fait demi-tour au bout de 500 mètres, le chemin me paraissait interminable…


Voyant qu’il est 16h, je rejoints la cuisine des animaux pour aider le staff à préparer les repas pour la dernière fois, mais ils sont allé tellement vite que tout était déjà fait, il était trop tard ! ! ! Je vais donc dans la salle commune pour préparer une limonade avec Alejandro mais j’aurais préféré manger une glace.
17h30 comme tous les vendredis, il y a une conférence sur un thème donné suivant la spécialité du personnel. Aujourd’hui c’est avec Raul, il nous présente l’ensemble du fonctionnement de la réserve « rôle ».
Dernier repas à la réserve, j’en profite pour prendre une photo de groupe et déposer un cadeau au pied du sapin ainsi que deux portes clés « Tour Eiffel » pour que la France soit représentée en pleine jungle. Vient l’heure de faire mon sac, je profite de la lumière dans les chambres car je vous rappel qu’à 21h c’est à la bougie. Je laisse bien entendu mes bottes et ma moustiquaire qui m’encombre…
Dernière soirée à la réserve, une des personnes du staff me voyant me gratter me tend un fruit coupé en deux et me dit que ça va stopper les démangeaisons. Voyant que d’autres s’en mettent, je me laisse faire jusqu’à comprendre que c’est un bizutage et que je vais être toute bleu le lendemain ! ! ! Je tente de me nettoyer à la lingette mais ne sais pas encore à quoi je vais ressembler au réveil… On danse mais mon esprit est déjà ailleurs mais je n’ai pas l’envie folle de faire la fête. Je décide donc de faire mes adieux aux animaux à la lueur de ma lampe frontale (je ne me lasse pas d’observer les singes araignées qui me font tant rire)
2h du matin, dans 4h je dois me lever donc direction mon lit pour ma dernière nuit dans la jungle.